la famille Giron


mon blason


il contient les éléments suivants :
  • le goujon de la Meuse (mes ancêtres sont meusiens)
  • les pointes rouges appelées "girons" en héraldique
  • la vigne (mon grand-père maternel était vigneron dans les Côtes de Meuse)
  • la madeleine (je suis né à Commercy)
  • l'arobase (mon domaine d'activité et de prédilection : informatique / internet)


origine du nom

Les ancêtres portant le nom GIRON seraient d'origine française

première signification :
Giron est un nom de famille, variation de "Geron", nom de personne d'origine germanique dérivé de ger (qui signifie lance), surnom de guerrier en ancien français.

deuxième signification :
GIRON serait un surnom tiré du substantif giron, hypothèse peu probable. Rappelons néanmoins le sens de giron : autrefois le pan de vêtement taillé en pointe qui allait de la ceinture aux genoux. C'est aussi la partie du corps qui recouvre cette même zone, d'où le giron maternel.

troisième signification :
Girons, nom d'un saint vénéré de l'Auvergne au Sud-Ouest (latin Gerontius).
Le nom peut enfin dans certains cas désigner celui qui est originaire de Giron, dans l'Ain.


On peut aussi associer le nom Giron au mot espagnol qui signifie :
" celui qui est beau, une personne agréable et de belle prestance, un très bel homme".

Variantes : Girond, Giront. 
Diminutifs : Gironet, Gironnet, Gironneau, Girondeau, Girondeaud, Girondel, Girondon, Girondot, et peut-être aussi Girondin. 
Quant au nom Gironde (63), c'est peut-être un matronyme formé sur Girond, mais c'est aussi un toponyme assez fréquent.

répartition géographique

Berceau des noms de famille "Giron"  :

période 1600 _ 1800
période 1800 - 1900
dept ville
dept
ville
63 Condat les Montboissier  (1232 individus)
Espagne Madrid  (1 189 individus)
Espagne Madrid (831 individus)
75 Paris  (738 individus)
63 Anzat le Luguet  (533 individus)
03 Ebreuil  (710 individus)
15 Condat  (506 individus)
42 Saint-Étienne (329 individus)
63 Maringues  (497 individus)
41 Chissay-en-Touraine (320 individus)
Genève Bernex,   (447 individus)
69 Lyon (274 individus)
55 Grimaucourt-près-Sampigny  (445 individus)
88 Saint-Rémy (191 individus)
36 Moulins-sur-Cephons  (424 individus)
55 Commercy  (189 individus)
35 Gahard  (413 individus)
36 Baudres  (170 individus)
37 Loché-sur-Indrois, 37133  (412 individus)
Espagne 158 individus)
03 Ebreuil  (392 individus)



(source geneanet)

(source Geopatronyme)


TOP 10 des GIRON nés en France entre 1891 et 1915 :

Départements
Libéllé Nbre
75 Paris 59
42 Loire 57
63 Puy de Dôme 52
55 Meuse 27
33 Gironde 24
23 Creuse 23
36 Indre 23
19 Corrèze 22
43 Haute Loire 22
3 Allier 21
(source Geopatronyme)

Les GIRON dans le département de la Meuse (55) 

Classement des communes de plus forte implantation Période 1891 – 1915 :

Rang
Par nombre des naissances
1 Saint Julien sous les Côtes
2 Ville Issey
3 Boncourt sur Meuse
4 Commercy
5 Fresnes en Woëvre
6 Récourt le Creux
7 Souilly
8 Tilly sur Meuse

(source geopatronyme)

Les GIRON dans le Monde :

Pays Recensés Estimation
USA 8078 10068
France 993 3267
Espagne 819 6775
Argentine 330 2352
Mexique 171 20201


GIRON à Ville-Issey
aux XVII° et XVIII° siècles

Extrait du livre de Jeny et Raymond THOUVENOT

Dumont (1) relève le nom de GIRON dans un acte de 1464. Il cite encore Pierre, Didier, Jean, en mentionnant le serment de fidélité à Madame Philippe de Sarrebruck. Au milieu du XVII° siècle Sébastien GIRON et Marie Gallois ont quatre fils qui leur donnent une nombreuse postérité et que nous suivons grâce aux trente fiches de leur descendants qui se sont mariés à Ville-Issey.
Jean et François GIRON leurs aînés sont greffiers au début du XVIII° siècle. En 1743, Nicole Jobart, veuve de François, nous laisse un des rares inventaires mobiliers d'un intérieur aisé. En 1720, Elisabeth GIRON, belle-fille de François est sage-femme. Jean vend ses biens en 1727 contre 75 livres tournois à Marie Collignon, veuve de son cousin germain Sébastien GIRON, avant de se retirer à Rigny-la-Salle, près de Vaucouleurs, peut-être de ses enfants, car aucun n'est installé au village. Du troisième fils Sébastien, descend Nicolas qui est tabellion, mais il a à peine cinquante ans quand il meurt en laissant quatre enfants à Lucie Boutiller, nommée tutrice par un acte de 1744 . Théodore son seul fils reprendra la charge et mourra célibataire en 1761 ; Madeleine qui devait reprendre le métier de couturière, meurt avant ses vingt ans ! le partage des biens du frère de Nicolas le notaire, Sébastien, entre Jeanne Fatalot sa femme, ses deux fils et sa fille Marie, en 1767, compte dix-neuf pages.
La famille la plus aisée est celle du quatrième fils Quentin GIRON, laboureur, qui a pour femme Jeanne Vase. En 1742, nous avons le partage, du vivant du père, entre ses deux fils Quentin et Sébastien, l'énumération des biens nécessite vingt-quatre pages. Le père se réserve dans une de ses maisons, celle "proche du Grand Pont" une chambre et une petite place dans l'écurie et le grenier ; ses fils continueront l'exploitation chacun de leur côté. Nous avons le contrat de mariage de son fils Quentin avec Dorothée Picard ; ils arrondissent leurs biens par cinq achats de terres en 1765-66 ; lui fut syndic de la communauté. Les fils de Sébastien furent : Nicolas, tissier en toile, Jean, cordonnier et Claude. Les GIRON vendent en 1765 à Nicolas Barrois et Marguerite Oudin une maison à Ville, assez considérable puisqu'elle coûte 900 livres et qui doit être une de celles venant de leur grand-père Quentin, sise près de la Ménagerie.
En tout une trentaine d'actes notariés règlent les achats, ventes, successions ou tutelle des membres de cette famille dont la descendance a continué à prospérer au village à Issey et à Ville puisque huit ménages y sont en 1790. A l'heure actuelle y habitent encore un ménage avec six enfants dont trois fils, un autre avec deux garçons, un autre sans enfant et un célibataire à Issey.

(1) Ch DUMONT - Histoire des fiefs de la Seigneurie de Commercy  p. 231


L'oncle d'Amérique

la famille de Robert Giron :







l'éloge funèbre de Robert Jr à son papa : document


la carte funéraire



l'avis de décès de Robert Giron


Robert Giron (9/24/1920-9/19/2021), the patriarch of the Giron family that goes back centuries in the El Paso del Norte area (now Texas), was preceded in death by his parents (Casimiro E. and Josefina C.) and his siblings: Louis [Mary], Ernest [Ana], Leonard [Marie], Paul [Lucy], Lola [Johnny], and Olivia [Sam].

He is survived by his wife, Carmen V.,of 74 years of marriage and his four children Virginia (Jeannie) [Ernie], Robert LeRoy [Ken], Joseph A. [Lorena], Judy Ann [Dusty], seven grandchildren (Debbie, Christie, Denise, Justin, Lauren, Casey, Melissa), seven great grandchildren (Dominic, Ray, Katelyn, Haley, Amanda, Melissa, Jessica), and numerous nephews and nieces.
A WWII Purple Heart and Bronze Star veteran, he was a member of the Northeast VFW, a retiree of White Sands Missile Range Transportation Logistics Dept., and member of Queen of Peace Catholic Church.
 Robert Giron (24/09/1920 - 19/09/2021), le patriarche de la famille Giron dont les origines remontent à des siècles dans la région d'El Paso del Norte (aujourd'hui Texas), a été précédé dans la mort par ses parents ( Casimiro E. et Josefina C.) et ses frères et sœurs : Louis [Mary], Ernest [Ana], Leonard [Marie], Paul [Lucy], Lola [Johnny] et Olivia [Sam].
Il laisse dans le deuil son épouse, Carmen V., de 74 ans de mariage et ses quatre enfants Virginia (Jeannie) [Ernie], Robert LeRoy [Ken], Joseph A. [Lorena], Judy Ann [Dusty], sept petits-enfants ( Debbie, Christie, Denise, Justin, Lauren, Casey, Melissa), sept arrière-petits-enfants (Dominic, Ray, Katelyn, Haley, Amanda, Melissa, Jessica) et de nombreux neveux et nièces.
Vétéran de la Seconde Guerre mondiale, décoré des Purple Heart et Bronze Star, il était membre du Northeast VFW, retraité du White Sands Missile Range Transportation Logistics Dept., et membre de l'église catholique Queen of Peace.



Robert GIRON vient de fêter ses 100 ans le 24/09/2020


           

message de Robert Leroy Junior, son fils :

I’m in El Paso as we are celebrating our father’s 100th birthday (9/24)-over the long weekend.

 I’m sharing the link below to YouTube as my husband and I created videos which are posted for viewing about my father and my paternal grandfather.

 The Family Trunk played an important role as when I was given the trunk by the family who knew my great grandfather, grandfather, and father ( my grandfather left the trunk with Semona Segura’s family in 1936 for safe keeping with the intentions of collecting it after he left San Angelo but he was killed in an accidental shooting in Nebraska in 1940) in 1979 when I visited San Angelo for the first time.

 The trunk had photos of my great grandfather and grandfather and family documents of which most are now at the Casimiro E Giron Special Collection, UTEP, main Library.

 Please feel free to post the Casimiro E Giron video with the trunk, if possible. It does not include all the family history but some, with my husband playing the “Celia Vals” my grandfather wrote.

 Both Casimiros ( Casimiro, great grandfather who ran his stagecoach line between El Paso del Norte/San Elizario, San Angelo and San Antonio—and Casimiro E. ( = ès Monge), grandfather) played their violins and guitars at festivals / weddings at my great grandfather’s saloon (actually Club de Bailes Mexicanos / the Club of Mexican Dances) in San Angelo until Prohibition stopped the sale of alcohol.

 Then shortly thereafter the Great Depression hit and my grandfather lost his accounting / supervisor position at the San Angelo Woolgrowers’ Association, which caused the family to move to Nebraska, where I and most my family/cousins were born.
Je suis à El Paso pendant ce long week-end où nous célébrons le 100e anniversaire de notre père (24/09).

Ci-dessous le lien de partage vers YouTube ; mon compagnon et moi avons créé des vidéos sur mon père et mon grand-père paternel, .elles sont publiées pour être visionnées

 Le coffre de la famille a joué un rôle important. Ce coffre a appartenu à mon arrière-grand-père, mon grand-père et mon père (mon grand-père a laissé le coffre à la famille de Semona Segura en 1936 pour le garder avec l'intention de le récupérer après avoir quitté San Angelo mais il a été tué dans une fusillade accidentelle dans le Nebraska en 1940). Je l’ai reçu en 1979 lorsque j'ai visité San Angelo pour la première fois.


 Le coffre contenait des photos de mon arrière-grand-père et de mon grand-père et des documents familiaux dont la plupart se trouvent maintenant à la collection spéciale Casimiro E Giron, UTEP, bibliothèque principale (1).

 N'hésitez pas à poster la vidéo Casimiro E Giron,. Elle ne contient pas toute l'histoire de la famille mais certains éléments, comme mon compagnon jouant la "Celia Vals" composée par mon grand-père.

 Les 2 Casimiro (Casimiro, mon arrière-grand-père qui dirigeait sa ligne de diligence entre El Paso del Norte / San Elizario, San Angelo et San Antonio - et Casimiro E. (= ès Monge), mon grand-père) ont joué avec leurs violons et guitares lors de festivals / mariages dans le saloon de mon arrière-grand-père (en fait le Club de Bailes Mexicanos / le Club des Danses Mexicaines) à San Angelo jusqu'à ce que la Prohibition interdise la vente d'alcool.

 Puis, peu de temps après, la Grande Dépression a frappé et mon grand-père a perdu son poste de comptable / superviseur à la San Angelo Woolgrowers 'Association, ce qui a amené la famille à déménager au Nebraska, où je suis né avec la plupart de ma famille / mes cousins.
(1) lien vers la collection Casimiro E Giron : http://216.197.126.12/rlg/index.cfm?rsn=304&mn=Activities

Robert Giron Centenary : 


Celia Vals :






 
Robert GIRON

 décoré de la "Bronze star" des vétérans de la 2° guerre mondiale 


 "Just got a call from Rep. Jim Moran's office to say that my father has been granted a Bronze Star for his service in combat during WWII while in France and Luxembourg. Great news for a 93 year old veteran. Thanks, Dad, for your devotion and service!"

 article du quotidien El Paso Times du 20/03/2014 :
 World War II veteran Robert Giron stood at attention Thursday when Fort Bliss Commander Maj. Gen. Sean MacFarland presented him with the Bronze Star, which Giron should have received in 1944.


The 93-year-old former Army infantryman was joined at the Underwood Golf Complex in Northeast El Paso for the ceremony by relatives and soldiers of the Army Sergeants Major Academy. U.S. Rep. Beto O'Rourke, D-El Paso, also participated in the presentation


"I am a proud soldier," said Giron, a former private first class who served in Europe during the Battle of the Bulge. His unit, the 319th Infantry Regiment, 80th Division, was part of the Third Army commanded by the legendary Gen. George S. Patton Jr.

According to the announcement officials read at the ceremony, the medal was awarded for "exceptionally meritorious service during World War II. (Giron's) actions are in keeping with the finest tradition of military service and reflect great credit upon him, the 80th Division and the United States Army."

A shortage of manpower during World War II led to a draft, and Giron was among those drafted. He was trained and sent to Europe for battle. He was wounded and received the Purple Heart
Army Master Sgt. Ray Myers, 38, of Fayetteville, N.C., was among the soldiers who congratulated Giron at the ceremony.
"It's a great opportunity to get a well-deserved award to a World War II vet," said Myers, a veteran of the war in Iraq. "Even though it took a long time for him to receive the medal, it was great that he was finally able to receive it here, in a room full of veterans who like him are also recipients of the Bronze Star and Purple Heart."

Because of Gaetana Broillet, chairwoman of the Veterans History Project for the American Red Cross at Fort Bliss, and the persistence of relatives, Giron was able to obtain the medal.

"He was awarded the medal, but he never received it because it was never issued," said Broillet, one of the local volunteers who assisted with project interviews.
This facet of Giron's military service surfaced in 2011 when Broillet conducted a video interview of Giron for the veterans oral history project. Broillet confirmed his account through records at the Library of Congress, and one thing led to another until officials were able to organize a fitting ceremony for Giron.

Congress passed legislation in 2000 which established the Veterans History Project at the American Folklife Center of the Library of Congress.
"He knew he was awarded the Bronze Star medal, but he was too humble to pursue it," Broillet said. "One of his sons heard the video interview, and he and Mr. Giron's other family members contacted the congressional district office, and made sure he was issued his medal."

American Red Cross officials said the project is intended to honor war veterans by recording the stories of their service, and makes their first-person accounts available by collecting, recording and preserving them for future generations.

More information about the project and how to volunteer to help is at loc.gov/vets/

After Thursday's ceremony, Giron, his guests and others had a breakfast sponsored by the Association of the United States Army.
 Le vétéran de la deuxième Guerre mondiale Robert Giron s’est présenté au garde-à-vous jeudi devant le Fort Bliss Commander Maj. Gen. Sean MacFarland qui lui a remis la «Bronze Star»  (1), médaille que le soldat Giron aurait dû recevoir en 1944.

L'ancien fantassin de 93 ans était accompagné au Complexe de Golf d'Underwood dans le quartier Nord-est d'El Paso pour la cérémonie par des parents et les soldats de l'Académie de Sergents-majors d'armée des États-Unis. Participait également à la présentation Rep. Beto O'Rourke, d’El Paso.

«Je suis un fier soldat», a dit Giron, ancien première classe qui a servi en Europe pendant la Bataille des Ardennes. Son unité, le 319ème Régiment d'Infanterie, la 80ème Division, faisait partie de la Troisième Armée commandée par le légendaire général George S. Patton Jr.

Selon les textes officiels lus à la cérémonie, la médaille a été attribuée pour "service exceptionnellement méritoire pendant la Deuxième Guerre mondiale. Les actions (du soldat Giron) sont conformes à la plus grande tradition de service militaire et reflètent le grand mérite sur lui, la 80ème Division et l'Armée des États-Unis."

Un manque d’effectif pendant la Deuxième Guerre mondiale a conduit à un recrutement et Giron était parmi ces volontaires. Il a été formé et envoyé en Europe pour combattre. Il fut blessé et reçut le « Purple Heart ».(2)
Le sergent major Ray Myers était parmi les soldats qui ont félicité Giron lors de la cérémonie.
"C'est un grand honneur pour un vétéran de la Deuxième Guerre mondiale d'obtenir une récompense bien méritée" a dit Myers, un vétéran de la guerre en Irak." Bien qu'il lui ait fallu longtemps pour recevoir la médaille, c’est très bien qu’il ait pu finalement la recevoir ici, dans une pièce remplie des vétérans qui l'aiment bien et sont aussi destinataires de la "Bronze Star" et du « Purple Heart »

C'est grâce à Gaetana Broillet, la présidente du Projet d'Histoire des Vétérans pour la Croix-Rouge américaine à Fort  Bliss et la persistance de parents, que le soldat Giron a pu obtenir la médaille.
"On lui a attribué la médaille, mais il ne l'avait jamais reçue parce qu'elle ne lui a jamais été remise" a dit Broillet, un des volontaires locaux qui a aidé à l’aboutissement du projet.
Cette facette du service militaire de Giron a resurgi  en 2011 quand Broillet a dirigé une interview de M. Giron pour le projet de l'histoire des vétérans. Broillet a confirmé par des rapports à la Bibliothèque du Congrès et de fil en aiguille les officiels ont pu organiser cette cérémonie dédiée à M. Giron.

Le congrès a voté une loi en 2000 qui a établi le Projet d'Histoire de Vétérans au Centre d'Américain Folklife de la Bibliothèque du Congrès.
"Il a su qu'on lui avait attribué la médaille  Bronze Star, mais il était trop humble pour réclamer" a dit Broillet. "Un de ses fils a entendu l'interview et avec d'autres membres de la famille de M. Giron, ils sont entrés en contact avec le bureau de quartier du congrès et se sont assurés que la médaille lui était bien accordée."
Les officiels de la Croix-Rouge américaine ont rappelé que le projet est destiné à honorer des anciens combattants en enregistrant leurs faits de service et en les rassemblant, les enregistrant et les conservant pour les générations futures
Plus d'informations sur le projet et comment se porter volontaire pour aider sont à loc.gov/vets/
Après la cérémonie de ce jeudi, M. Giron, ses invités et d'autres personnes se sont retrouvés pour un petit-déjeuner offert par l'Association de l'Armée des États-Unis .

(1) La Bronze Star Medal (Médaille de l'étoile de bronze) est une décoration des armées des États-Unis. Elle est la quatrième plus haute distinction pour bravoure, héroïsme et mérite.
La médaille est attribuée à toute personne qui, participant dans ou avec l'armée des États-Unis après le 7 décembre 1941 (date de l'attaque de Pearl Harbor, marquant l'entrée en guerre des États-Unis), s'est distinguée par des actions héroïques.

(2) médaille militaire américaine, décernée au nom du président des États-Unis, accordée aux personnes blessées ou tuées au service de l'armée américaine après le 5 avril 1917.

visite de Robert GIRON en Lorraine

Extrait le l'Est Républicain

Pèlerinage aux sources

Un cousin d'Amérique rend visite à "sa Meuse" d'origine.

"Une belle histoire, celle d'un GI de l'armée américaine, débarqué, avec le général Patton, en Normandie, en juin 1944. Parvenu sous les côtes de Meuse, en repoussant victorieusement l'ennemi, il se convainc d'avoir retrouvé ses racines familiales en faisant un détour à Gironville. Et pour cause, il s'appelle Robert Giron. Quelque 50 ans plus tard, Robert Leroy junior, son fils, a tenu lui-aussi à faire le voyage. Brun, robuste malgré sa petite taille, pas de doute, il présente la carrure et les traits d'un bon Lorrain. Son grand, grand aïeul aurait quitté la campagne meusienne au début du XIXe siècle pour tenter fortune au Texas (alors état du Mexique). Mais jamais, il ne souffla mot, ni ne laissa trace de ses origines précises.

  Peu importe, Robert Jr, enseignant d'anglais dans un collège privé, à Arlington (célèbre faubourg de Washington DC où repose John F. Kennedy) est sûr de lui: Pour la seconde fois à un an d’intervalle, il rend visite à sa « grand family » Giron. Entre ceux de Vic-sur-Seille (un couple d'enseignants), de Boncourt, de Ville-lssey ou d'Euville, et de la région nancéienne, il a, pour quelque jours, élu domicile chez celle qu'il considère comme « sa » grande-tante, Germaine Giron-Thénot à Ville-lssey. Car cette dernière, avec l'autorité toujours vigoureuse de ses 86 ans, fait bien figure de chef de famille

  Au programme de sa visite, Robert Jr a retenu le mémorial de Montsec et Domrémy, parce que "autre indice d'appartenance, insiste-t-il", il détient, depuis des lustres, une gravure du portrait de la sainte pucelle martyre.

 Bref, un vrai pèlerinage aux sources, rehaussé par l'émotion des retrouvailles."